Glossaire

Achat responsable : les achats responsables parfois appelés achats éco-responsables ou durables consistent en l’intégration des critères de développement durable dans les pratiques d’achats en vue d’inciter ses fournisseurs habituels à intégrer ces critères, afin d’établir avec eux une collaboration à long terme.

Banque : désigne Crédit du Maroc.

Bénévolat de compétences ou tutorat : parmi les différentes formes d’aide au développement local apportées par le mécénat, le bénévolat de compétences consiste à mettre à disposition des causes soutenues les compétences professionnelles des actifs ou des retraités de l’entreprise, sur une période donnée. 

CDD : contrat à durée déterminée. 

CDI : contrat à durée indéterminée.

Cercles managériaux : dans le cadre de l’amélioration du rôle et l’implication plus forte du management dans l’accroissement quotidien des performances de Crédit du Maroc, le Directoire a instauré en 2016 des cercles managériaux en remplacement du comité exécutif et du comité de direction. Les collaborateurs formant partie des cercles managériaux que sont le Carrefour Coordination Mensuel (CCM), Cercle 1 et Cercle 2, ont notamment pour but commun de décliner la stratégie par les différents niveaux de la ligne managériale, de créer un esprit de corps entre managers, de développer les compétences professionnelles et le savoir-faire par l’échange d’expériences, de relayer les différentes décisions du Directoire, du Comité de Direction Générale et/ou les sujets d’actualité, de faire remonter toutes informations susceptibles d’avoir un impact sur le fonctionnement de la banque et d’accroître l’adhésion des collaborateurs de la Banque et leur degré d’engagement.

Chaîne d’approvisionnement : séquence d’activités ou d’acteurs qui fournit des produits ou des services à l’organisation. Dans certains cas, le terme « chaîne d’approvisionnement » est pris au sens de « chaîne de valeur ».

Code de conduite : un code de conduite est un engagement pris volontairement par une société ou une organisation d’appliquer certains principes et normes de comportement à la conduite de ses activités ou opérations.

Code ou charte éthique : un code ou une charte éthique est une déclaration officielle des valeurs et des pratiques commerciales d’une entreprise, et parfois de celles de ses fournisseurs. Il/elle énonce des normes minimales et atteste de l’engagement pris par l’entreprise de les observer et de les faire observer par ses contractants, sous-traitants, fournisseurs et concessionnaires. Cela peut être un document extrêmement élaboré exigeant le respect de normes précises et prévoyant un mécanisme coercitif complexe.

Communication responsable : communication intégrant les principes du développement durable tant sur le fond que la forme d’un message en prenant en compte des notions clés comme l’éthique, la transparence ou la légitimité.

Comportement éthique : comportement conforme aux principes acceptés d’une conduite juste ou bonne dans le contexte d’une situation particulière, et en cohérence avec les normes internationales de comportement.

Critères ESG : pour critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. L’intégration de ces critères dans un processus de sélection ou d’analyse complète les critères économiques habituels.

Développement durable : développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins futurs. Le développement durable vise à combiner les objectifs d’une haute qualité de vie, de santé et de prospérité avec ceux de justice sociale, tout en maintenant la capacité de la Terre à supporter la vie dans toute sa diversité. Ces objectifs sociaux, économiques et environnementaux sont interdépendants et se renforcent mutuellement. Le développement durable peut être considéré comme une façon d’exprimer les attentes plus larges de la société en général. 

Devoir de vigilance : démarche globale, proactive d’identification, visant à éviter et atténuer les impacts négatifs sociaux, environnementaux et économiques, réels et potentiels, qui résultent des décisions et activités d’une organisation sur tout le cycle de vie d’un de ses projets ou activités.

Dialogue avec les parties prenantes : activité entreprise pour créer des opportunités de dialogue entre l’organisation et une ou plusieurs de ses parties prenantes, dans le but d’éclairer les décisions de l’organisation.

Dialogue social : négociation, consultation ou simple échange d’informations entre les représentants des gouvernements, les employeurs et les travailleurs sur des sujets d’intérêt commun concernant la politique économique et sociale.

Efficacité énergétique : rapport entre ce qui peut être récupéré utilement de la machine sur ce qui a été dépensé pour la faire fonctionner. On parle alors de rendement. L’efficacité énergétique vise à augmenter ce rendement donc à diminuer les coûts initiaux afin d’augmenter les rendements et donc dépenser un minimum d’énergie pour un même procédé. L’efficacité énergétique se définit comme une consommation en énergie moindre pour le même service rendu. Il ne faut pas omettre en effet, que l’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas. 

Égalité entre hommes et femmes : une notion que l’on retrouve dans de nombreux domaines, mais plus particulièrement en politique et dans l’emploi ; c’est un concept d’égalité des sexes (même nombre d’hommes et de femmes parmi les élus ou à des postes similaires dans une entreprise). L’égalité des sexes suppose que les hommes et les femmes doivent être traités de manière égale, sans aucune discrimination. C’est l’objectif de la Déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU (Organisation des Nations Unies). Dans le domaine du travail, l’égalité professionnelle homme- femme implique le respect de plusieurs principes par l’employeur : l’interdiction de la discrimination lors de l’embauche, l’absence de différenciation en matière de rémunération et d’évolution, la parité parmi les représentants du personnel, etc. 

Employabilité : capacité de chacun à trouver et conserver un emploi dans sa fonction ou dans une autre à son niveau hiérarchique ou à un niveau différent. Elle désigne la capacité d’un salarié à évoluer sur le marché du travail et à réaliser le potentiel qu’il a en lui. L’employabilité d’un salarié dépend de ses compétences, de ses expériences et de la façon dont il se présente aux entreprises. Les entreprises gagnent à développer l’employabilité de leurs salariés dans leurs stratégies RH, car elle favorise l’épanouissement au travail et donc la performance des salariés. La formation continue est la clé du développement de l’employabilité, car elle permet d’améliorer les compétences des employés, de les faire évoluer au sein de l’entreprise, ce qui réduit le taux de turn-over mais aussi le taux de chômage. L’évaluation de l’employabilité d’un salarié va au-delà de l’étude de ses diplômes et de ses compétences techniques, elle prend aussi en compte sa capacité à s’adapter, ses qualités humaines et son écoute. 

Empreinte carbone : mesure du volume de dioxyde de carbone (CO2) émis par les entreprises ou les êtres vivants.

Empreinte écologique : mesure symbolique qui évalue la pression de l’homme sur son environnement écologique. Exprimée en hectare par habitant, elle rend compte des surfaces nécessaires tant pour la production et la consommation de ressources naturelles, que pour l’absorption des déchets générés. C’est ainsi un mode d’évaluation environnementale qui vise à évaluer de manière concrète l’impact des activités humaines sur les écosystèmes et la planète.

Gaz à Effet de Serre (GES) : présents dans l’atmosphère, ils permettent le processus d’effet de serre en retenant les rayons infrarouges émis par la surface terrestre. Les principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d’azote ou encore l’ozone.

Global Compact (Pacte Mondial) : le Pacte mondial est une initiative lancée en 1999 au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, par l’ancien Secrétaire général, Kofi Annan. Ce pacte invite les entreprises à adopter, soutenir et appliquer dans leur sphère d’influence un ensemble de dix valeurs fondamentales dans les domaines des droits de l’Homme, des normes du travail, de l’environnement et de la lutte contre la corruption.

Gouvernement d’entreprise : terme qui désigne l’organisation du pouvoir au sein d’une entreprise, visant à un juste équilibre entre les instances de direction, les instances de contrôle et les actionnaires. La gouvernance d’entreprise permet de réguler les relations entre les parties prenantes d’une entreprise. Elle a été introduite à la fin des années 1980 par la Banque Mondiale puis reprise par le Fonds Monétaire International (FMI) et par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). La gouvernance résulte d’une évolution récente : la participation plus marquée des actionnaires à la direction de l’entreprise et l’exigence de transparence sur leur gestion.

ISO 9000 : la famille ISO 9000 traite du « Management de la qualité ». Ce terme recouvre ce que l’organisme fait pour satisfaire aux exigences qualité des clients, et aux exigences réglementaires applicables, tout en visant l’amélioration de la satisfaction des clients, et l’amélioration continue de sa performance dans la réalisation de ces objectifs.

Impact Environnemental : toute modification de l’environnement, négative ou bénéfique, résultant partiellement ou totalement des activités, produits ou services d’un organisme.

Matrice de matérialité ou test de matérialité : approche méthodologique qui permet d’identifier et de hiérarchiser les enjeux RSE d’une entreprise.

Parties prenantes : acteurs individuels ou collectifs concernés par des projets ou des décisions d’une organisation. Connues en anglais sous le nom de stakeholders, les parties prenantes de l’entreprise regroupent l’ensemble de ceux qui participent à sa vie économique (salariés, clients, fournisseurs, actionnaires), ceux qui observent l’entreprise (syndicats, ONG), et ceux qu’elle influence plus ou moins directement (société civile, collectivité locale...). Les entreprises socialement responsables sont non seulement transparentes envers leurs parties prenantes mais elles veillent aussi à servir l’ensemble de leurs intérêts (ce qu’on appelle en anglais « stakeholder value »).